L’île de Kea, île des Cyclades, est accessible depuis le port de lavrio situé à l’extrémité de la péninsule de l’attique, à environ 70 km d’Athènes et 40 km environ de l’aéroport d’Athènes. L’accès est facile si vous prenez une voiture à l’aéroport puis un ferry (1 heure de traversée). Kéa est une île au mode de vie simple, qui attire tous les week-ends les athéniens aisés dès les beaux jours. ( les hôtels sont souvent complets).
île de Kea, île des Cyclades: la Chora, Ioulis:
L’arrivée en ferry est faite au port de Korissia (livadi), ce petit port animé possède des restaurants, cafés, hôtels. C’est un bon point de départ pour la découverte de l’île. La petite capitale Ioulis est située sur les hauteurs, ses maisons sont accrochées à une crête rocheuse et elle domine toute la vallée. Maisons traditionnelles, chapelles et commerces, c’est là que les îliens vivent.
île de Kéa, île des Cyclades, découverte de l’île:
Kéa est une île aux plaisirs simples, plages de sable, balades et randonnées piétonnes. Parmi les quelques découvertes intéressantes, la promenade qui part de Ioulis. Elle permet d’aller jusqu’au “lion souriant” et de découvrir la partie agricole de Ioulis. Ce lion souriant ,statue monumentale de 9 mètres de longueur, date du 6 ème siècle avant J.C. Pour les amateurs, allez découvrir le petit musée de Ioulis (voir ci-dessous.)
île de Kea: île des Cyclades, les plages:
Il existe de nombreuses plages à Kea, parmi les principales, vous pourrez profiter à proximité de Livadia (Korissia): gialiskaris, Vourkari, otzias. Au sud de l’île vous pourrez, en voiture, découvrir les belles plages qui longent la côte ouest (Pisses; Koundouros Liparos etc…)
île de Kea, île des Cyclades, un peu d’archéologie:
Le musée archéologique de Ioulis regroupe les diverses découvertes de l’île de Kea dont la majorité date de la civilisation cycladique ( 2800 à 2200 avant J.C) dont des statues en “terra cotta” de la période mycénienne (1200 avant J.C). Le petit site classique de Karthéa est assez difficile d’accès, perdu au fond d’une profonde faille qui mène à la mer. Le temple est situé sur une colline en pleine nature. C’est principalement une belle promenade parmi les petits champs en espaliers qui dévalent vers une crique de galets. Au retour, vous aurez une forte montée, prendre de l’eau , le lieu est sauvage.
Voila une île qui vivait doucement et périclitait. Puis brusquement un film montre en quelques images ses eaux turquoises, son village blanc. La folie s’empare d’un lieu presque perdu depuis des dizaines d’années. Bien sur l’île d’Amorgos est une belle île des Cyclades et mérite que l’on prenne le temps de la découvrir. Mais elle a été un peu dénaturée par ce fait et manque encore cruellement du nécessaire malgré beaucoup d’efforts ces dernières années.
île d’Amorgos, île des Cyclades, la Chora:
La petite capitale d’Amorgos caché au pied de son rocher et de son vieux château médiéval a beaucoup de charme. Les petites ruelles et ces placettes avec ses chapelles byzantines est demeurée typique des îles grecques. Les maisons ont conservé leur atmosphère avec leurs volets colorés et leurs murs blanchis à la chaux. Quelques anciens chemins muletiers permettent de faire de longues randonnées à travers les collines de l’île entre Aégiali et la Chora.
île d’Amorgos, île des Cyclades, l’emblème de l’île; le monastère hozoviotissa
Ce fameux monastère accroché à la falaise a fait la renommée de l’île d’Amorgos. Accessible par un chemin muletier large et pavée qui part du bord de mer et gravit la falaise c’est une ballade belle et agréable ( prenez de l’eau quand même). Le monastère est ouvert le matin, les quelques moines souvent accueillants, offrent un petit digestif après la visite de ces étroits boyaux de salles accrochées à la pierre sur plusieurs niveaux.
L’île d’Amorgos possède quelques belles plages, la principale est celle d’Aegiali (voir photo jointe) située dans une large baie. Le petit village possède quelques restaurants et deux hôtels de bonne qualité. Autour du port de Katapola il y a également quelques belles criques de sable et d’autres disséminées autour de l’île.
La grande île de Naxos, île des Cyclades, est devenue une île touristique. Mais en réalité ceci est normal puisqu’elle offre un choix important aux visiteurs. Naxos est un condensé des îles grecques, vieille ville de Chora médiévale, longues plages de sable idéales pour les familles, et maintenant des hôtels de qualité. Voilà un bon cocktail pour satisfaire les voyageurs.
île Naxos, île des Cyclades: Chora
La petite capitale de l’île Chora est aussi le port où arrive et reparte tous les bateaux vers le Pirée et les autres îles. Le port est dominée par un ancien château Vénitien et une ancienne ville aux ruelles tortueuses avec escaliers. Une visite s’impose avec en prime le petit musée cycladique aux statuettes si particulières. Le long du quai de nombreux bars, restaurants tavernes où le soir l’animation bat son plein. A proximité la belle plage de sable d’Agios Georgios est idéale pour profiter de la mer Egée.
île de Naxos, île des Cyclades quelques sites à découvrir:
L’île de Naxos posséde quelques petits sites archéologiques et églises byzantines à découvrir. Devant la mer et à proximité de Chora la grandiose Portaria est à voir au coucher du soleil. Sur l’île quelques “kouros”: grandes statues d’éphèbes sont restées sur le sol des carrières juste “équarries”. Au milieu de l’île le petit site de Démeter bien restauré mérite une visite.
île de Naxos, île des Cyclades, une vie traditionnelle:
L’île de Naxos est une des plus grande des Cyclades. Le centre de l’île montagneux permet des réserves d’eau et des cultures dans de belles plaines côtières. Ceci a permis de développer une vie traditionnelle depuis des siècles. De ceci découle une grande quantité de vieilles églises byzantines dont certaines datent du 11 au 13 eme siècle. Mais aussi plusieurs vieux villages comme Apirathos, Halki etc…
île de Naxos, les plages de sable:
Voilà une île où vous ne manquerez pas de sable. Toute la cote sud ouest est un ensemble de belles plages et criques entre Agios Georgios près de la capitale jusqu’au sud à Pyrgaki. Agios Prokopios, Agia anna, Plaka ( plusieurs kilomètres) Mikri Viglia, Kastraki. L’autre coté de l’île possède aussi des plages mais il faut traverser l’île (Psili Amnos, klidos, Moutsouna)
La petite île de Sérifos fait partie des Cyclades occidentales. elle est souvent oubliée par les touristes mais pas par les grecs athéniens car proche du port du Pirée. Ils viennent y passer soit un week end ou quelques jours. Aussi le petit port qui respirait auparavant le calme est maintenant un lieu animé avec bars, restaurants, tavernes, une animation typiquement méditerranéenne qui le soir permet de profiter de la fraîcheur.
île de Sérifos, île des Cyclades: Livadi
L’île de Sérifos ne compte que 2 villages véritables, Chora et Livadi le port d’arrivée des ferrys et highspeeds avec ses hôtels restaurants etc… A Livadi, outre les tavernes et bars vous trouverez deux belles plages de sable. Celle de livadi qui longe la ville est agrémentée de tamaris. Voir aussi la très belle plage de Livadakia qui elle aussi est adossée à de beaux tamaris et leurs ombres rafraîchissantes.
île de Sérifos, île des Cyclades, la Chora:
La Chora, l’ancien village situé sur un pic rocheux, fût délaissé pendant des années. Mais maintenant il commence à être rénové. Ses ruelles et ses 2 placettes centrales commencent à s’animer. La montée entre les deux villages est raide mais un petit autocar fait la liaison régulièrement. Vous pourrez arpenter les rues encore presque vides de la Chora et découvrir ses églises et une vue splendide sur une grande partie de l’île. La descente à pied vers le port est simple car un chemin et des escaliers filent entre les lacets de la route.
île de Sérifos, île des Cyclades, ce qu’il faut visiter:
Cette petite île de Sérifos compte peu de visites spectaculaires, en dehors de belles criques et plages qu’il faut rejoindre par un moyen de transport personnel (hors de Livadia). Deux belles promenades et découvertes peuvent satisfaire les curieux.
Le monastère des Taxiarques, construction de type forteresse, qui abrite une belle église avec quelques icônes et permet de découvrir la vie quotidienne des moines avec ses cellules, son réfectoire etc…
L’église du hameau de la Panagia, si elle paraît quelconque en apparence, recèle de magnifiques fresques byzantines. Leurs origines remontent au 10 eme et 11 eme siècle. Cette église est normalement fermée, il faut donc un peu de patience et de la chance afin de la visiter, mais pour les amateurs de l’art byzantin cela sera un régal.
L’île de Sifnos, île des Cyclades occidentales offre un condensé des belles îles grecques tel que chacun les imagine. Vous trouverez des Villages blancs aux ruelles chaulées, volets bleus verts et rouges, de petites églises aux dômes azurés. Mais vous trouverez aussi des églises et monastères byzantins aux icônes anciennes. En plus vous pourrez visiter un site archéologique étonnant, profiter de plages et criques de sable. Sifnos est un cocktail idéal pour profiter de l’été grec.
L’île de Sifnos comprend plusieurs très beaux villages où il est agréable de découvrir les ruelles typiques, les petites chapelles etc…. Le Kastro qui fût l’ancienne capitale était en ruines il y a 40 ans, maintenant réhabilité, c’est un petit dédale sur son rocher accroché au dessus de la mer. Apollonia et Artemonas, les deux gros bourgs du centre de l’île regroupent toute l’activité de l’île. Ils sont accrochés à la crête dorsale de l’île de Sifnos. La rue principale serpente entre les deux villages avec ses petits commerces traditionnels, tavernes, églises byzantines. A Artemonas vous pourrez découvrir d’anciennes maisons patriarcales.
île de Sifnos, île des Cyclades, la culture byzantine:
L’île de Sifnos possède plusieurs églises et monastères reconnus dans toute la Grèce. La célèbre panagia Chryssopighi accrochée sur sa presqu’île est emblématique de l’île. Le monastère de Vrissi avec son architecture de forteresse médiévale possède des icônes très anciennes. la petite église de la panagia Ouranofora à Appolonia est, elle aussi, riche en icônes anciennes. Si vous souhaitez faire une longue promenade allez jusqu’à l’ancien monastère accroché au sommet du mont Profitis Ilias, de ce point culminant vous aurez une vision complète de l’île de Sifnos.
île de Sifnos, île des Cyclades, site archéologique:
Situé sur le contrefort d’une montagne le site antique de Agios Andréas est une ancienne cité de l’époque mycénienne (12eme siècle avant J.C environ). Ses fortifications bien réhabilitées, le plan des rues et les bases des maisons bien dégagées permettent d’entrevoir la vie de cette cité de plus de 3000 ans.
île de Sifnos, île des Cyclades, les plages:
Vous pourrez vous baignez sur de belles criques et plages de sable. Celle de Platys Yalos serait une des plus longue des îles grecques. Parmi les plus connues de l’île celle de Vathi forme une anse presque parfaite donc les eaux cristallines sont peu profondes. Mais vous avez aussi de belles plages à proximité du port de Faros et du port de Kamares ( plage de sable entre Kamares et Agia Anna voir photo ci-dessous). Allez découvrir Sifnos
L’île de Milos fait partie des îles des Cyclades occidentales avec Sérifos, Sifnos, Kythnos. Ces îles ont des connections avec le port du Pirée tous les jours en saison estivale. L’île de Milos seule possède un petit aéroport. C’est une île d’origine volcanique, la grande baie où est située Adamas le port principal est une vaste caldeira effondrée. Il est possible de découvrir sa géologie particulière en faisant le tour de l’île en bateau en une journée.
Ile de Milos, Cyclades, les villages:
Le port principal Adamas regroupe des hôtels des restaurants des bars et beaucoup d’animations. En soirée les grecs adorent s’y promener, déguster un café, une glace et prendre le temps de goûter la fraîcheur. Sur les hauteurs de l’île les villages de Tripiti et Plaka sont de petits villages typiques où vivent principalement les habitants de l’île. Le musée de Plaka contient quelques trouvailles découvertes sur l’île et mérite une visite. Le petit village de Appolonia (ou polonia) est une petit station balnéaire situé au nord est de l’île avec une belle plage de sable entouré de tamaris, quelques hôtels et location d’appartements.
île de Milos, île des Cyclades, les sirmata:
Les sirmata sont des petits ports très particuliers à Milos. Ce sont des petits garages à bateaux avec au dessus une maison d’habitation d’une ou deux pièces accessibles par un escalier extérieur. Ils sont souvent creusés dans la falaise et seul la façade est maçonnée. il faut découvrir ceux de Klima, de Mandakia, de Foropotamos qui sont accessibles par la route. Mais, il en existe beaucoup d’autres que l’on peut apercevoir en faisant le tour de l’île en bateau.
île de Milos, île des Cyclades autres découvertes:
Les amateurs d’archéologie pourront découvrir le petit site de Philokopi (site de la période Cycladique) prés des gorges de Papafragas et ses eaux bleues sulfureuses. Mais aussi les vestiges de l’époque classique où fût découvert la fameuse Vénus de Milo (musée du Louvre) avec son théâtre bien restauré. A proximité, les catacombes chrétiennes ( visite guidée par petit groupe). Sur la cote le site naturel de Sarakiniko (des langues et des cônes de tuf blanc qui semblent vouloir rejoindre la mer. (Minuscule plage parmi les rochers.)
Ile de Milos, tour de l’île en caïque:
Afin de découvrir toutes les richesses géologiques de l’île la meilleure solution est de faire une excursion d’une journée en caïque autour de l’île. Vous pourrez découvrir principalement: les Kleftiko et ses cônes blancs, Glaronisia des orgues basaltiques, Voudia : un vaste cirque d’une mine à ciel ouvert encore exploitée. Sur tout votre parcours le paysage changent avec des falaises aux couleurs variées. Sur la côte sud, le volcan fume encore avec rejets des fumerolles sulfureuses. Un arrêt dans l’île de kimolos vous permettra de faire un déjeuner à l’heure grecque.
Diverses civilisations se sont développées sur cette île depuis l’antiquité. La civilisation Cycladique (autour de 2500 ans avant J.C) , puis la minoenne, puis la civilisation classique. Sur l’île de Santorin, le site d’Akrotiri est un peu la Pompéi grecque mais avec 1300 à 1500 ans d’avance par rapport à l’Italie. Le site de l’ancienne thira date de la période classique, le musée de fira regroupe diverses pièces découvertes sur l’île.
Santorin, île des Cyclades, le site d’Akrotiri:
Le site d’Akrotiri fût détruit par l’éruption du volcan de Santorin vers 1300 avant J.C et fût recouvert de pierres ponces. Le site est maintenant ouvert au public et permet de visiter une ville minoenne en bon état. Certaines maisons de 1 ou 2 étages sont encore visibles, avec leurs évacuations d’eau, des baignoires etc…. De nombreuses fresques recouvraient les murs, beaucoup sont visibles au musée archéologique d’Athènes et quelques unes au petit musée de Fira. Celui-ci mérite une ou deux heures de visites aux amateurs d’antiquités ( fresques, meubles, objets divers )
Santorin, île des Cyclades, le site dorien la Thira antique:
Situé sur la montagne rocailleuse de Messa Vouno à 370 m d’altitude entre Kamari et Perissa, ce site est accessible depuis une belle route étroite et sinueuse. elle part de Kamari ( en voiture ou à pied: prendre de l’eau fraîche). Vous aurez ensuite une belle balade pédestre avant d’atteindre le site proprement dit. vous aurez une vue magnifique sur les deux plages de Kamari et Perissa Périvolos. Le site s’étale sur le plateau du sommet avec une agora,des maisons, un ancien théâtre, des ruelles etc… Une belle balade à faire plutôt le matin en raison de la chaleur (surtout si vous partez à pied depuis Kamari)
Le musée de Fira a regroupé les diverses découvertes archéologiques. il contient de nombreux objets provenant du site d’Akrotiri: fresques, vases, bijoux et divers objets décoratifs, sceaux etc…. Ce musée est bien agencé il permet de compléter la visite du site et de découvrir le degré de raffinement de cette civilisation minoenne. Pour compléter sa découverte il faudrait éventuellement aller jusqu’au musée archéologique d’Athènes qui possède les plus belles fresques découvertes sur le site.
L’île de Santorin est considérée comme une des plus belles îles du monde en raison de la vue extraordinaire sur le volcan et sa caldeira.Il est vrai que la vue est assez époustouflante lorsque l’on se promène le long de la falaise entre Akrotiri et Oia les deux points extrêmes. Les couleurs des falaises, de la mer suivant l’heure et la lumière changent et prennent des teintes diverses offrant un spectacle permanent.
Ile de Santorin, la capitale Fira ( Thira):
Au centre de l’île de Santorin la capitale Fira et Imérovigli forment une suite continue de constructions qui longent la caldeira, des vues superbes de maisons chaulées, de petites chapelles églises aux dômes colorés, de petits hôtels avec des piscines qui miroitent au soleil. C’est le centre touristique de l’île avec un nombre important d’hôtels et de restaurants, de là partent les principales routes vers les autres villages de l’île et vers les plages ( Kamari, Perissa, Périvolos etc…). Un chemin longe la caldeira jusqu’à Imérovigli puis se prolonge jusqu’à Oia ce qui permet de découvrir l’île sous divers aspects. Les bateaux ( sauf pour les croisières) arrivent au port d’Athinios à environ 6 km de la ville.
Ile de Santorin, Oia:
Ce village accroché à la falaise avait été presque totalement détruit lors d’un tremblement de terre en 1956. Reconstruite et rénovée depuis 25 ans 30 ans, c’est maintenant un magnifique village qui est pris d’une frénésie touristique. Voilà ce qui explique les prix des hôtels avec vue sur la Caldeira totalement mirobolants. D’autre part comme la vue du coucher de soleil est belle, ceci a entraîné chaque soir une kyrielle de cars de tourisme et une arrivée massive de voyageurs qui arpentent les petites ruelles, un fourmillement incessant et des ruelles débordantes où il devient difficile de marcher, aussi nous conseillons de visiter ce village dans la matinée afin de profiter de sa beauté et d’un calme retrouvé.
Ile de santorin, les plages:
L’île de Santorin étant d’origine volcanique, les plages sont en gros sable gris ou en galets. Kamari la plus connue possède beaucoup d’hôtels de toutes catégories , des restaurants, une plage aménagée, son avantage est d’être assez proche de la capitale Fira ce qui permet de profiter des magnifiques vues de l’île, de visiter ses musées etc… la plage de Périssa et de Perivolos se situent de l’autre coté de l’île donc plus éloignées de la capitale Fira mais la plage est plus large, longue de plusieurs kilomètres, les hôtels plus espacés (relativement à Kamari). Akrotiri possède une plage rouge donc l’accès est possible ( environ 2 km à pied)
Paros, île des Cyclades, est connue pour son marbre blanc depuis l’antiquité, elle est maintenant principalement reconnue comme une des principales îles de villégiature pendant l’été grec. Ses petits villages typiques: Parikia (port principal et petite capitale de l’île) Naoussa charmant port entouré de plages de sable, Lelkes ancienne capitale située au cœur de l’île aux ruelles qui ont conservées leurs pavements et maisons chaulées, la petite île d’anti-Paros, ses nombreuses criques et plages, tout ceci permet de profiter d’une île pittoresque qui a conservé son atmosphère grecque.
Paros, île des Cyclades, Le village principal: la petite capitale de l’île, Parikia:
Vous arriverez à Paros, île des Cyclades, dans la petite capitale de l’île Parikia qui est aussi le port principal, en ce lieu se croisent tous les ferrys et “highspeeds” qui arrivent du Pirée et de touts les autres îles des Cyclades ( Mykonos, Naxos, Santorin etc…). Autour de l’ancienne citadelle fortifiée, les petites ruelles de la ville ont beaucoup de charme avec leurs maisons blanchies à la chaux et leurs petites églises aux coupoles bleues azur. Autour de cette ancienne cité une ville plus moderne s’est développée mais dans le même style grec, elle permet de profiter d’hôtels, de tavernes et de restaurants familiaux. A proximité immédiate, une longue plage de sable bien abritée permet de profiter de la mer Égée.
île de Paros, île des Cyclades: le port de Naoussa:
Le charmant village de Naoussa s’étale sur les collines qui descendent vers le port, celui-ci est entouré de tavernes et restaurants de poissons, c’est un lieu idéal afin de profiter de soirées animées et dans la journée des plages de sable environnantes.
île de Paros, île des Cyclades: le village de Lefkes:
Cachée à l’intérieur des terres, la petite ville était la capitale de l’île à l’époque ottomane, à l’abri des incursions des pirates aux siècles derniers, il est encore un peu cachée aux yeux des touristes actuellement, c’est un village presque désert hors de la haute saison touristique. Il a su garder son charme de vieux village avec ses ruelles et ses maisons blanches, ses placettes et ses passages voûtés, ses petites chapelles, en un mot : tout ce qui fait le charme d’un village grec traditionnel.
île de Paros, île des Cyclades: les plages de l’île:
Parmi les nombreuses criques et plages de l’île de Paros, vous pourrez profiter de:
-A proximité de Naoussa : Kolymbithres, Santa Maria et Aliki, Ambelas.
– Sur la côte est en face de l’île de Naxos : Molos, Logaras et Golden Beach
– Au sud de l’île : Aliki.
– A proximité de Parikia : Livadia à proximité du village, et la deuxième Livadia à environ 1,5 km du village (route de Krios), Parasporos à environ 2 km au sud de Parikia. Découvrez Paros, une île typique des Cyclades
Santorin. Voilà une île grecque dont les photos magiques ont fait le tour du monde. Les mots sont insuffisants pour dépeindre la beauté cette île unique en son genre, il faut simplement venir et voir. La forme de l’île en forme de croissant dont les deux pointes regardent vers l’ouest, ses fameux couchers de soleil, son immense Caldeira et ses villages blancs perchés entre ciel et mer sont un spectacle visuel en évolution perpétuelle suivant le lieu et l’heure.
Santorin est une île principalement volcanique dont il reste un ensemble pierreux incrusté, le mont Profitis Ilias qui culmine à 567 mètres, elle a une superficie de 76 km2. Cette île a toujours été aride et ventée, les cendres volcaniques acides ne permettent pas beaucoup de cultures, les arbustes sont rares, courbés par les vents. Les vignes plantées dans les sables volcaniques rasent le sol et permettent de produire un vin particulier (le Vinsanto), comme les aubergines blanches de l’île, une rareté au goût plus délicat. L’activité de pierre ponce qui était importante auparavant a été totalement abandonnée afin de protéger la nature fragile de l’île.
Santorin accueille toujours plus de touristes, parce qu’il est vrai que cette île est unique de part le monde, et pour cette raison plutôt onéreuse en haute saison.
D’autre part, l’île a peu de ressources en eau, l’eau vient du continent par bateaux citernes, et d’une usine de désalinisation, elle est donc chère et rare, surtout pendant la saison estivale. Les hôtels et locations ont donc des prix en conséquence car les touristes sont de grands consommateurs d’eau et ne se doutent pas, la plupart du temps, des difficultés de ces îles arides pour leurs fournir leurs rations quotidiennes.
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La falaise
Si vous avez le temps et que vous aimez cet univers en grande partie minéral, suivez la route qui va du cap Akrotiri tout au sud ouest jusqu’à Ia à l’extrémité nord ouest. Cela vous permettra de découvrir toute la variété de cette île avec ses roches, ses maisons blanches qui semblent être en équilibre en haut de la longue falaise, une vision changeante suivant la lumière et le temps qui, brumeux parfois le matin, drape le fond de la caldeira d’une ouate juste au dessus de la mer.
Là vous semblez être à des centaines de mètres au dessus de la terre et flottez sur des nuages. Cette île regorge de visions inédites ailleurs.
Les villages “accrochés”
– Fira, capitale de Santorin est perchée sur une falaise abrupte de la Caldeira. Son architecture, reconnaissable par ses maisons blanches ornées de coupoles bleues enchevêtrées à flan de falaise offre une vue imprenable et en fait un haut-lieu touristique.
Maisons, hôtels, locations et commerces s’étalent sur la pente qui se dirige vers l’est et la mer mais la partie qui longe le volcan reste pratiquement intacte. Pittoresque, ses dédales de ruelles regorgent de petites boutiques. Revers de la médaille, de nombreux excursionnistes des croisières, qui montent par le téléphérique ou, pour le folklore, par des petits ânes s’y déversent chaque jour. Mais en dehors de ces arrivées et départs effectués en quelques heures – sauf en haute saison – les rues sont relativement calmes.
– Firosthephani et Imérovigli : ces deux villages auparavant séparés de la petite capitale Fira se sont maintenant quasiment rejoints. Un chemin piétonnier part de Fira et permet de rallier ses deux villages en longeant la falaise. Un périple pédestre pendant lequel se déploieront sous vos yeux des vues époustouflantes.
– Oia : Située à la pointe nord-ouest de l’île, Oia, outre pour ses célèbres couchers de soleil est un site à absolument découvrir. Le village traditionnel, bien protégé et entretenu, avec ses ruelles en pentes, ses cascades de maisons blanches accrochées à la falaise et ses églises orthodoxes surplombant la baie, mérite une visite.
– Site d’Akrotiri : La ville de style minoen qui a été trouvée et explorée était recouverte de cendres volcaniques et scories d’au moins 10 mètres de haut. Les premiers sondages ont été effectués par les Français à la fin du 19ème siècle, et repris seulement en 1967 par l’archéologue grec Marinatos. Les fouilles entreprises ont permis de mettre à jour une ville entière avec des maisons de 2 et 3 étages, des rues pavées, des systèmes de canalisation, des céramiques et des fresques uniques (visibles au musée archéologique d’Athènes et au nouveau musée de Théra). A découvrir à tout prix !
– Site de Théra : L’ancienne ville de Théra, cachée sur un plateau à environ 360 mètres est une véritable forteresse naturelle. Théra constitue une belle balade d’une heure (à pied) avec en prime une extraordinaire vue sur la mer et les immenses plages de sable noirâtre qui s’étendent de chaque coté du rocher (Kamari et Périssa).
– Musée archéologique de Thera : Les fresques du site d’Akrotiri avaient été regroupées au musée archéologique d’Athènes, le nouveau musée de Théra a été ouvert et les magnifiques fresques sont revenues sur leur île d’origine. Toutes les trouvailles archéologiques de l’île sont donc présentes : les statuettes cycladiques datées de 2700 à 2300 avant J.C, les poteries, sceaux et outils de la période avant 1600 avant J.C, les fresques qui datent du 17ème siècle avant J.C.
– Musée préhistorique : Il regroupe ce qui a été découvert avant les fouilles d’Akrotiri et donc principalement le site de Thera avec des vases de l’époque hellénistique.
Les villages du centre de l’île
– Karderatos, à la sortie de Fira (environ 2km), est situé dans une sorte de crevasse, à l’origine sans doute pour être caché des raids des pirates. Ne manquez pas les vieilles maisons troglodytes typiques de l’île, véritables curiosités architecturales à voir.
– Pyrgos : ancien village construit sur les hauteurs au pied du mont
Profiti Ilias, avec ses ruelles, ses escaliers et ses maisons collées les unes aux autres pour lutter principalement contre les vents. Un village cycladique hors du temps ; qui a peu bougé comparativement aux villages qui longent la caldeira et le bord de mer, avec ses petites chapelles (certaines datent du 16ème et 17ème siècles) ou son vieux Kastro vénitien en ruine.
– Emporio : le vieux village est situé au pied du Profiti Ilias sur le versant sud, au bord d’une plaine et à quelques kilomètres du port de Perissa par où transitait les marchandises. Cette ville offre aux visiteurs « égarés » une parenthèse touristique au charme désuet avec ses vieilles maisons, ses ruelles authentiques, ses chapelles troglodytes aux clochetons particuliers et une ravissante église du 16ème siècle.
– Exo Gonia : dans ce petit village au centre de l’île il y a une petite église du 11ème siècle, transformée au fil des siècles mais dont les voûtes peintes sont d’origine : Panagia Episkopi.
Les villages balnéaires
– Akrotiri : le village, situé entre le village balnéaire (avec à une courte distance sa plage « rouge ») et un vieux village accroché aux rochers, était presque abandonné mais revît depuis quelques années grâce au développement touristique sans être encore totalement changé.
Depuis ce lieu, découvrez le caldeira différemment, avec ses hôtels qui forment un véritable amphithéâtre, sous un angle de vue inédit !
– Périssa, Vlichada, Perivolos : ses trois minuscules villages et ports à l’origine, sont en cours de développement grâce à une immense plage grise de gros gravillons et petits galets, d’une longueur totale d’environ 6km. De nombreux hôtels, des bars et tavernes s’y côtoient, de nombreuses activités nautiques y sont disponibles, endroit idéal pour satisfaire une large clientèle et effectuer de longues balades en bord de mer.
– Kamari : situé à 7 km de Fira, Kamari est le village balnéaire par excellence. Son développement dure depuis une trentaine d’années et il atteint maintenant une dimension importante avec des hôtels et des restaurants qui se suivent le long de la plage et en profondeur. Une plage étendue et grise de galets et gravillons permet de profiter de la mer.
Les autres plages
Il existe plusieurs micro plages dans différents lieux de l’île avec de une à quelques tavernes « les pieds dans l’eau » qui permettent de s’éloigner un peu du tumulte touristique de la haute saison (moyen de locomotion recommandé).
Quand partir ?
Les Cyclades, c’est tout de même 300 jours d’ensoleillement par an. Le printemps (avril-juin) et l’automne (septembre-octobre) sont les meilleures périodes pour visiter Santorin. L’été (juin-août) est chaud et sec, mais fortement touristiques. Si vous n’avez pas de contraintes, les mois de mai, juin, septembre et octobre (le 28/10, jour de la fête nationale, marque la fin de la saison touristique) sont les meilleurs moments pour partir.